"Dès les premières mesures du Concerto n° 7 qui ouvre la série, ils s’imposent par une sureté instrumentale dans les passages en homophonie et une volubilité épanouie dans les moments de polyphonie, sans jamais brusquer le tempo ni lambiner. Installés sur une basse solide, les musiciens structurent des mouvements souvent composites (le premier du Concerto n°2) en respirant sur les cadences ou en les ornant délicatement. De la noble gravité des mouvements lents (Concerto n° 4) à la tendresse pastorale (Concerto « pour la nuit de Noël »). Le « Choc » de Classica est sans doute l’expression la moins appropriée pour accueillir une interprétation de l’Opus 6 de Corelli."
"The concertino violins and cello sparkle with conversational animation in quick music (the scurrying cello lines are placed centre stage in the Allemandes of Nos 9 and 11), and slow movements are always enriched by immaculately balanced suspensions and gorgeously firm bass notes (the Grave of No 3). The ‘Christmas Concerto’ (No 8) typifies how Gli Incogniti paint a chiaroscuro of muscular zestiness (the penultimate Vivace), melancholic sublimity (the heartfelt Adagio) and refinement (the sweetly contoured emulation of shepherds’ zampognari in the Pastorale). Entirely devoid of contrived preciousness or formulaic complacency, this is simply magnificent."